Le CPF est ouvert à toutes les personnes, employées ou non, quel que soit leur statut au niveau de l’entreprise. Pour faire simple, disposer d’un CPF permettra à l’employé de bénéficier plus facilement d’une formation professionnelle. Après la réforme annoncée en avril 208, le CPF des salariés sera alimenté à hauteur de 500€ par an (plafond à 5000€). En d’autres termes, la formation de chaque salarié sera prise en charge si les frais cumulés de formation ne dépassent pas 500€.
Les formations éligibles au CPF
Tout d’abord, la formation pour laquelle on peut mobiliser le CPF doit être diplômante ou certifiante. Il existe une liste préétablie des formations éligibles au CPF : la liste nationale interprofessionnelle élaborée par le Copanef. En CPF, on peut par exemple passer son permis de conduire, apprendre à monter une entreprise, développer son expression écrite ou orale. Les formations les plus sollicitées sont celles en langue (TOEIC, etc.), en bureautique (PCIE, etc.)
Le financement et la rémunération
Le CPF fonctionne déjà comme un financement de la formation professionnelle. Si la formation mobilisant le CPF se déroule durant les heures de travail, la rémunération au niveau de l’entreprise sera maintenue. A savoir que la formation professionnelle est une obligation nationale, tel que prévu par le Code du Travail. Ainsi, l’employeur ne peut refuser une formation à ses salariés, sans faire abstraction de tous les droits y afférents. Si la formation se déroule en-dehors des heures de travail, elle n’aura aucune incidence sur la rémunération.
Le CPF pour les fonctionnaires, les travailleurs indépendants, et les chômeurs
Les employés de l’administration bénéficient également d’un CPF. De même pour les professions libérales : artisans, autoentrepreneurs, commerçants, artistes, etc. Notez que le CPF n’est pas rattaché à un contrat de travail, il accompagne le travailleur tout au long de sa vie. Ainsi, pour les chômeurs, ils peuvent mobiliser leur CPF pour améliorer leurs compétences, en attente d’un nouvel emploi.